S’il est écrit dans le « Traité de vinification pratique et rationelle » de Monsieur Jules Ventre (1948) que « le vin peut être administré par voie buccale, par voie rectale et même par voie sous-cutanée », nous nous contenterons d’évoquer dans ce chapitre les vins consommés par la voie ordinaire…
C’est peut-être une surprise mais on peut se soigner par le vin, c’est en tout cas ce qu’affirme le Docteur E.A. Maury de la Faculté de Médecine de Paris.
Les vins blanc de Savoie ont des propriétés alcalinisantes de par leur composition et leur richesse en carbonates alcalins. Le Docteur Maury reconnait deux vertus à la consommation modérée de vin : une action physiologique et une autre diététique. Ainsi le Crépy permettrait un bon drainage des déchets organiques dont les urates.
Sur le plan diététique les vins de Ripaille, de Crépy, de Seyssel, d’Apremont et d’Abymes seraient indiqués à titre préventif dans le régime des individus qui ont tendance à présenter de l’acidose rénale, aux porteur de sable urinaire et aux rhumatisants d’origine métabolique.